Semaine du 6 au 12 février


En toute vie jetée dans cette obscurité
cette pénombre épaisse où nous nous débattons
ce navire sans cesse agité par les vagues
et cherchant son chemin dans l’orage inquiétant
cherchant malgré la foudre complice de l’eau
comment conduire encore le voyage vers le jour de l’arrivée
en toute vie où passent les brisures et les tourmentes sur les sentiers tortueux du monde dans les ruelles sauvages où guette le destin les arrière-boutiques louches aux alambics pleins de poison et les marchands d’esclaves aux yeux plus tranchants que rasoirs en toute vie passe un éclair de joie et d’espoir souterrain il faut saisir la chance, le fil du désir aller vers les étoiles protégeant la joie et trouver l’espace sacré qui nous redonnera le sens de la vie et du monde en ses divagations de notre vie qui se retrouve en cette Présence incréée.
5-7 des Lumières 2008

Dans la nuit que j’écoute et les chemins de l’air dans le silence et le repos s’ouvre un bel espace où je me promène et dans la douceur de cette clairière où la lampe d’or luit comme un espoir des ombres m’accompagnent et m’offrent leur amour et m’apportent la joie l’étoffe de la nuit comme un chant se murmure m’entoure tendrement de bonheur et de paix un espace offert un chemin caché vibrent dans le silence comme un fil de soie la mélodie lente et douce de mon rêve se déploie vers le coeur des étoiles qui dansent un bonheur ténu dans cette clairière me dit la rivière immense du coeur un instant de présence attentive à ces ondes m’ouvre les portes du domaine où toutes choses enfin s’élèvent s’offrant à la joie d’exister et de répondre à ton appel en un doux regard échangé N.D. de Lourdes 2011

Tu es cette présence au coeur du monde en feu
cette présence inaltérable aux horizons de nos douleurs
joie parfaite, lumière intense et douce et pure aux yeux blessés
tu es cette espérance aux voiles déployées
qui jamais ne s’arrête, ne sombre aux tréfonds
cette espérance pleine où vibre le bonheur d’un jour sans honte et sans torture
d’un jour offert à la mémoire au présent comme à l’avenir
un jour d’entière plénitude où se vivra le temps de paix
du fond de l’âme restaurée en ses besoins et ses toujours
Tu es cette ouverture et cette plénitude
cette lumière sans déclin rayonnante de joie limpide
où nos regards pourront guérir
et nous boirons à ta fontaine au jaillissement perpétuel
apaisés enfin par la flamme en quoi nous trouverons la Vie.
7 des Lumières 2008


Car au travers de l’épaisseur trouble et violente de ce monde au travers des feux, des blessures et des explosions de douleur plus loin que la poussière amoncelée des siècles bousculant la routine et l’ennui quotidien passe ton regard sur nos vies ce regard de miel et d’aurore où chaque jour tu nous recrées ce regard dont la profondeur épouse nos puits, nos abîmes dont la clarté dépasse toutes les noirceurs plus vaste que la mer, enveloppant l’espace plus libre que le vent de notre simple terre ton regard est posé sur nous et c’est un regard enflammé c’est un regard où brûle un immense désir celui de nous rejoindre en nos plus grands besoins celui de nous atteindre et de nous réchauffer en cette intime union, à nulle autre pareille où le feu de nos coeurs s’élance et se confond lorsque nous nous ouvrons à toi qui depuis toujours nous attend c’est alors que nous nous trouvons entièrement compris, reçus pour un flamboiement sans retour indicible inimaginable où tout notre être est entouré d’un horizon d’aube et de flammes en ce jardin du coeur où nous pouvons nous reposer car ce feu, cette aurore de désir immense aboutit à la paix d’une immense douceur à la joie de pouvoir enfin s’abandonner en un mouvement simple d’amour partagé. 7 des Lumières 2008

Mais aussi… Qui nous fera voir le bonheur, quel peut en être le chemin ?

Il y a de petits bonheurs émaillant comme pâquerettes le paysage quotidien il y a de petites joies qui peuvent enchanter tout le jour se reposant à l’ombre de leur agrément le chat qui saute et qui ronronne la pluie qui mouille et qui toujours emperle les branches embellit la terre calme les esprits apaise la soif il y a encore un simple sourire une jolie fleur un nuage au lointain l’arbre sous le vent et l’enfant joyeux la chanson connue l’ami qui appelle créant la chaleur de sa voix aimée mille petits liens modestes bonheurs entourant nos vies de clins d’oeil joyeux ces petits bonheurs sont aussi précieux que le grand désir de vie opportune orientant des choix de nos destinées

Même jour.


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